Allez cette course mérite un petit débrief, Yannou je te laisse compléter ou transmettre ton récit :
Rdv donné chez Xav à 6h30 pour rejoindre la troupe et prendre le train. Mes dernières semaines pro font que je plus dans le "focus" d'un week entre pote avec une course, plutôt que mentalement en train de me préparer à courir 72km en départ 0h00... On arrive sur Lyon après un trajet très animé (pardon pour nos voisins de cabine...), prise du logement (merci Xav c'était nickel) et direction retrait des dossard, ça y est je commence à me sentir dans l'ambiance, la pression monte...
Samedi 17h on se sépare, les gros zob (yannou et david, moi je sais pas ce que je fout dans cette appellation...) partent en direction de la navette, qui nous propulse à St Etienne, pour une ambiance d'avant course incroyable... des milliers de personnes, qui s'entassent dans ce lieu, dans des duvets, couvertures de survies... Checkant le matos avant départ... de la joie, des mines inquiètes, il y a une tension palpable c'est un truc de fou.
23h30, direction la ligne de départ, là avec Yann on se place plus en avant, un dernier encouragement pour david et on se glisse dans les 600 environ.
0h00 : coup de pétard, quand on commence à pouvoir courir, je me sens bien, jambes légères, mental au top, Yannou impose un rythme rapide (si si yannou...) et on remonte les places assez vite. Le 1er ravit (km16) arrive, et on décide de ne pas s'arrêter, juste un petit pipi... (je check, pti zob, qu'est ce que je fout là... hi hi). Ensuite, on mène bon train mais en zone facile, cependant Yannou montre des signes de fatigue en bosses et surtout problème de digestion...aie Je tempère, puis il fini par me dire de rester dans mon rythme on fera le point plus tard. Ce sera comme ça jusqu'au ravito km38 puis une fois le marathon passé, ma lampe manque de luminosité, c'est con car portions bien techniques et je suis incapable de courir correctement en descente. Et là, bam, un appui mal placé dans un trou en descente, choc bien violent sur 2/3 foulées pour rattraper, je sens immédiatement un coup de couteau en bas du dos... une deuxième course commence : j'ai mal et suis obligé d'adapter la foulée en descente, ce qui me fait taper les cuissots = bobos à venir très proche. le ravito suivant arrive, et je veux attendre Yannou, car je viens de prendre un gros coup au moral. Il arrive à peine 1' derrière. On relance ensemble et là il m'apporte un soutien qui me porte au km61 dans une allure toujours correcte. Je suis en train de songer à abandonner, il fait bon dans le gymnase, un mot à dire et c'est la fin des souffrances, pourquoi continuer ? 61KM c'est déjà bien, oui mais c'est ça le problème, on pas venu jusqu'ici pour faire un truc bien, en plus les pti zob ont veillé tout ce temps pour notre arrivée... Yannou me lâche une phrase choc, la lucidité revient, reste 10km bordel. Allez c'est reparti, mais j'ai besoin d'être dans ma bulle, je dis à Yannou de filer. Le lascar me mettra 10' sur 10km, beau finish de gladiateur. Nous verrons alors la pancarte "arrivée 5km", puis "2km", et là une patate de dingue, dans laquelle je pensais au gars qui l'avaient grimpé en mode 22km. A ce stade, le seul fusible qui me permets de finir dignement c'est ma tête. A la pancarte "500m", on ressent la chaleur de la fin, du monde à l’extérieur nous encourage, un groupe de 6 veut me voler mon finish, que dalle, je remets une accé, ils sont sur place, virage à gauche sur tapis bleu, l'arche d'arrivée, bordel je regarde la montre 7h40, je suis heureux!!! J'aperçois les gars, ça y est une bonne chose de fait.
Et là, à J+2 cette course me laisse aussi bien une fatigue psy que physique. Non pas seulement sur la prépa spé pour la STL, mais de toute cette année 2015, il y a eu du volume, des compèt', des réveils samedi + dimanche Je sens que j'ai besoin de relâcher un peu pendant 15j, et après la corrida, que je ferais en mode festif, je me remettrais en forme progressivement pour les cross.
Merci à tous pour les messages de soutien, et les gars on a passé un putain de we
PS : désolé pour orthographe, mais un récit de course je l'écrit comme ça vient, sans filet, pour essayer de retranscrire le vécu.
Rdv donné chez Xav à 6h30 pour rejoindre la troupe et prendre le train. Mes dernières semaines pro font que je plus dans le "focus" d'un week entre pote avec une course, plutôt que mentalement en train de me préparer à courir 72km en départ 0h00... On arrive sur Lyon après un trajet très animé (pardon pour nos voisins de cabine...), prise du logement (merci Xav c'était nickel) et direction retrait des dossard, ça y est je commence à me sentir dans l'ambiance, la pression monte...
Samedi 17h on se sépare, les gros zob (yannou et david, moi je sais pas ce que je fout dans cette appellation...) partent en direction de la navette, qui nous propulse à St Etienne, pour une ambiance d'avant course incroyable... des milliers de personnes, qui s'entassent dans ce lieu, dans des duvets, couvertures de survies... Checkant le matos avant départ... de la joie, des mines inquiètes, il y a une tension palpable c'est un truc de fou.
23h30, direction la ligne de départ, là avec Yann on se place plus en avant, un dernier encouragement pour david et on se glisse dans les 600 environ.
0h00 : coup de pétard, quand on commence à pouvoir courir, je me sens bien, jambes légères, mental au top, Yannou impose un rythme rapide (si si yannou...) et on remonte les places assez vite. Le 1er ravit (km16) arrive, et on décide de ne pas s'arrêter, juste un petit pipi... (je check, pti zob, qu'est ce que je fout là... hi hi). Ensuite, on mène bon train mais en zone facile, cependant Yannou montre des signes de fatigue en bosses et surtout problème de digestion...aie Je tempère, puis il fini par me dire de rester dans mon rythme on fera le point plus tard. Ce sera comme ça jusqu'au ravito km38 puis une fois le marathon passé, ma lampe manque de luminosité, c'est con car portions bien techniques et je suis incapable de courir correctement en descente. Et là, bam, un appui mal placé dans un trou en descente, choc bien violent sur 2/3 foulées pour rattraper, je sens immédiatement un coup de couteau en bas du dos... une deuxième course commence : j'ai mal et suis obligé d'adapter la foulée en descente, ce qui me fait taper les cuissots = bobos à venir très proche. le ravito suivant arrive, et je veux attendre Yannou, car je viens de prendre un gros coup au moral. Il arrive à peine 1' derrière. On relance ensemble et là il m'apporte un soutien qui me porte au km61 dans une allure toujours correcte. Je suis en train de songer à abandonner, il fait bon dans le gymnase, un mot à dire et c'est la fin des souffrances, pourquoi continuer ? 61KM c'est déjà bien, oui mais c'est ça le problème, on pas venu jusqu'ici pour faire un truc bien, en plus les pti zob ont veillé tout ce temps pour notre arrivée... Yannou me lâche une phrase choc, la lucidité revient, reste 10km bordel. Allez c'est reparti, mais j'ai besoin d'être dans ma bulle, je dis à Yannou de filer. Le lascar me mettra 10' sur 10km, beau finish de gladiateur. Nous verrons alors la pancarte "arrivée 5km", puis "2km", et là une patate de dingue, dans laquelle je pensais au gars qui l'avaient grimpé en mode 22km. A ce stade, le seul fusible qui me permets de finir dignement c'est ma tête. A la pancarte "500m", on ressent la chaleur de la fin, du monde à l’extérieur nous encourage, un groupe de 6 veut me voler mon finish, que dalle, je remets une accé, ils sont sur place, virage à gauche sur tapis bleu, l'arche d'arrivée, bordel je regarde la montre 7h40, je suis heureux!!! J'aperçois les gars, ça y est une bonne chose de fait.
Et là, à J+2 cette course me laisse aussi bien une fatigue psy que physique. Non pas seulement sur la prépa spé pour la STL, mais de toute cette année 2015, il y a eu du volume, des compèt', des réveils samedi + dimanche Je sens que j'ai besoin de relâcher un peu pendant 15j, et après la corrida, que je ferais en mode festif, je me remettrais en forme progressivement pour les cross.
Merci à tous pour les messages de soutien, et les gars on a passé un putain de we
PS : désolé pour orthographe, mais un récit de course je l'écrit comme ça vient, sans filet, pour essayer de retranscrire le vécu.
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