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Hello les teubs,
Bon, ça fait déjà 2 semaines que le marathon est passé, mais j'avais envie de partager mon aventure avec vous.
Alors voilà pour mon résumé :
Après une bonne semaine d'affûtage pendant laquelle je n'ai fait que 2 footings et 1 séance de nat, j'avais hâte d'en découdre avec cette distance mythique...
Le samedi, après un bon repas bien équilibré et pas trop copieux, je me couche vers 22h30, mais malheureusement j'ai mis beaucoup de temps à m'endormir à force de cogiter dans ma caboche...
Du coup, le réveil à 5h30 était un peu dur...
P'tit dej à base de tartine de pain grillé et de riz au lait, et hop je prends la route avec mon cam's à 6h15.
J'avais pris de l'avance, peur de galérer pour me garer... Finalement, je suis arriver à 7h15, au pied de l'arc de triomphe! La meilleure place possible, entre le départ et l'arrivée
Du coup je prends mon temps pour aller faire un gros caca (ça c'est le détail important pour Ronan, sinon il décroche pendant la lecture...
), et préparer mes p'tites affaires trankilou.
Mon dossard, mes p'tits gels coup de fouet, de la crème anti-frottements sur les tétons, les aisselles et les cuisses, et hop me voilà prêt!
Je me dirige tranquillement vers la ligne de départ après avoir laissé mon sac à la consigne (j'aurais pu tout laisser dans mon cam's comme j'étais bien garé, mais je ne voulais pas courir avec mes clés).
Une fois sur la ligne, je me rends compte que je suis bien placé (je m'étais inscrit dans le sas rouge : 3h00, pour éviter les embouteillages). et je m'imprègne de l'ambiance fébrile d'avant-course sur la ligne de départ.
8h35 : Go pour les handisports! La tension monte pour moi...
8h45 : C'est parti pour le sas élite et préférentiel...! Ca approche...
8h50 : PAN, c'est parti pour moi! Objectif 3h30, soit 4'58"/km.
Je m'élance sur les Champs élysées en prenant garde de ne pas me laisser griser par la foule autour, il ne faut pas se griller, c'est long un marathon...!
Je suis à l'écoute de mon corps sur les premiers hectomètres : pas de jambes de feu, mais tout de même très correct! Et de toute façon, à cette allure là, pas besoin de jambes de sprinter...
1er km : 4'47", un poil trop vite mais ça reste très raisonnable!
Je me cale sur mon rythme de croisière et profite de la balade dans les rues parisiennes avec déjà beaucoup de monde sur le bord de la route, c'est vraiment unique cette course!!
Je passe au 5km un peu en avance sur le temps, 4'53"/km!
Je garde ce rythme qui me convient bien et je continue ma traversée de Paris.
Ce qui me troue le cul sur ce genre de courses, c'est de voir des mecs en souffrance avant même les 10kms... Les mecs ils soufflent comme des malades, tout rouges tout transpirants... alors qu'ils n'ont même pas fait 1/4 de la course...!
10ème km : Tout va très bien, je maintiens le rythme sans problème et je prends mon premier gel et de l'eau.
On est maintenant dans le bois de Vincennes, il y a moins de spectateurs, mais plus de verdure, c'est sympa aussi!
13ème km : Le début des ennuis... Enfin pas vraiment, car pour le moment ça ne me gêne pas, mais je sens un point dans ma fesse gauche.
15ème : Toujours dans mon rythme, mais j'ai toujours ce point dans la fesse et du coup je cogite...
Heureusement, j'ai régulièrement vos p'tits messages sur ma Garmin! (franchement, c'est génial ça, j'avais l'impression de pas être tout seul!)
On revient ensuite dans Paris, avec à nouveau plein de monde sur les bords de la route, c'est chouette!
Passage au semi : Je suis toujours dans la même moyenne, un vrai métronome, j'suis bien, mais le point dans ma fesse s'étend un peu et la douleur commence à me gêner un peu...
Après un deuxième passage par Bastille, on attaque les quais de Seine... Pas facile ce passage, c'est une succession de petites montées et descentes le long de la Seine et passant dans des tunnels... J'aime pas trop, mais je négocie bien et je garde mon rythme de croisière.
26ème km, en plein dans l'enchainement des tunnels, le soleil commence à chauffer, ma montre vibre, je lève le poignet pensant lire un de vos messages...
28ème km, on quitte les quais de Seine, tout va bien je suis toujours sur ma moyenne de 4'53"/km, pas de grosse fatigue, la douleur dans la fesse gauche ne m'empêche pas de courir, je commence à me projeter sur mon temps final... patience jeune Padawan, c'est encore trop tôt!
30ème km, on retrouve un peu d'ombre, ça fait du bien. Je suis toujours dans les temps, mais la douleur commence à me gêner.
32ème km, là ça devient dur, la douleur irradie dans le bas du dos et toute la jambe...
33ème km, ça fait 3 km que je ralentis car la douleur m'empêche de courir correctement. Je cours en 5'10...
34ème km, surtout ne pas marcher, sinon c'est mort, je ne pourrais plus repartir...
35ème km, la douleur est trop forte, je m'arrête sur le bord de la route, je m'étire, je marche, je m'étire, je marche, j'essaye de courir... trop mal...
36ème km, je viens de mettre 11'21" pour faire ce km entre marche et étirements... Mon objectif de chrono vient de s'envoler, maintenant l'objectif c'est de finir...!
A partir de là, et jusqu'à l'arrivée, je vais alterner marche/course lent. Dès que je cours un peu trop vite, la douleur est trop forte...
Le plus énervant c'est tous ces gens sur le bord de la route qui veulent bien faire et qui me disent : " Allez, on ne craque pas, il ne faut pas marcher!!" J'peux pas, j'ai mal!!!!
Je vais finir les 7 derniers kms en alternant marche/course selon la douleur, et je passe la ligne avec un sentiment mêlé de soulagement/frustration/satisfaction...
3h52, c'est pas catastrophique compte tenu que j'ai marché, mais c'est bien loin des 3h30 prévues...
Content d'avoir pu finir mon marathon après la galère d'il y a 4 ans, mais frustré car j'ai vraiment la sensation de ne pas avoir pu tout donner...
J'avais fait une bonne prépa (hormis la grippe), je sentais que les jambes étaient là, et tant d'investissement pour être gêné par une blessure, c'est rageant...
Mais c'est le jeu du marathon... Il faut faire avec.
Du coup, le dimanche aprèm, j'étais pas trop crevé comme j'ai pu l'être par exemple après certains grands raids, ou même après le semi (j'ai fait la loque dans le canap toute l'aprem), alors que là après le marathon j'avais bien la forme, ce qui me frustrait encore plus...
Bref, j'ai bien profité de mes gonzesses le dimanche aprèm, et j'me suis bu une bonne bière le soir!!
Le lundi, je marchais comme un vieux, mais bon normal 42kms ça fait des courbatures...!
Je suis allé voir un pote kiné du sport (qui a bossé dans des clubs pros de rugby et foot), et on a fait une séance d'1h.
Il m'a dit qu'en fait le muscle fessier était spasmé, et que la contraction pouvait appuyer sur le nerf sciatique ce qui explique l'irradiation de la douleur dans la jambe et le bas du dos.
La bonne nouvelle c'est que ce n'est pas pathologique, donc ça ne va pas forcément me le refaire. Il m'a dit que ça peut arriver par exemple quand on court sur un terrain chaotique, en voulant éviter un trou ou un obstacle, on fait un mouvement brusque, le muscle se contracte par réflexe, mais ne se décontracte pas, il reste spasmé, d'où la douleur...
Finalement, après 1h d'étirement et autres traitements (notamment une technique interdite aux kinés en France, mais autorisée dans la plupart des pays européens, sur le principe de l'acupuncture, sauf qu'au lieu de rester en superficie, l'aiguille va pénétrer dans le muscle et piquer pile sur la contraction douloureuse, et par réflexe, le muscle se contracte à nouveau et se détend...), je suis sorti sans ma douleur dans la fesse gauche...!! Un magicien!!
Bon, j'ai quand même eu des courbatures aux jambes jusqu'au mercredi, mais ça c'est normal 
Du coup, je serais obligé de refaire un marathon un de ces 4 pour aller chercher mon objectif!
Bon, ça fait déjà 2 semaines que le marathon est passé, mais j'avais envie de partager mon aventure avec vous.
Alors voilà pour mon résumé :
Après une bonne semaine d'affûtage pendant laquelle je n'ai fait que 2 footings et 1 séance de nat, j'avais hâte d'en découdre avec cette distance mythique...
Le samedi, après un bon repas bien équilibré et pas trop copieux, je me couche vers 22h30, mais malheureusement j'ai mis beaucoup de temps à m'endormir à force de cogiter dans ma caboche...
Du coup, le réveil à 5h30 était un peu dur...
P'tit dej à base de tartine de pain grillé et de riz au lait, et hop je prends la route avec mon cam's à 6h15.
J'avais pris de l'avance, peur de galérer pour me garer... Finalement, je suis arriver à 7h15, au pied de l'arc de triomphe! La meilleure place possible, entre le départ et l'arrivée
Du coup je prends mon temps pour aller faire un gros caca (ça c'est le détail important pour Ronan, sinon il décroche pendant la lecture...
), et préparer mes p'tites affaires trankilou.Mon dossard, mes p'tits gels coup de fouet, de la crème anti-frottements sur les tétons, les aisselles et les cuisses, et hop me voilà prêt!
Je me dirige tranquillement vers la ligne de départ après avoir laissé mon sac à la consigne (j'aurais pu tout laisser dans mon cam's comme j'étais bien garé, mais je ne voulais pas courir avec mes clés).
Une fois sur la ligne, je me rends compte que je suis bien placé (je m'étais inscrit dans le sas rouge : 3h00, pour éviter les embouteillages). et je m'imprègne de l'ambiance fébrile d'avant-course sur la ligne de départ.
8h35 : Go pour les handisports! La tension monte pour moi...
8h45 : C'est parti pour le sas élite et préférentiel...! Ca approche...
8h50 : PAN, c'est parti pour moi! Objectif 3h30, soit 4'58"/km.
Je m'élance sur les Champs élysées en prenant garde de ne pas me laisser griser par la foule autour, il ne faut pas se griller, c'est long un marathon...!
Je suis à l'écoute de mon corps sur les premiers hectomètres : pas de jambes de feu, mais tout de même très correct! Et de toute façon, à cette allure là, pas besoin de jambes de sprinter...
1er km : 4'47", un poil trop vite mais ça reste très raisonnable!
Je me cale sur mon rythme de croisière et profite de la balade dans les rues parisiennes avec déjà beaucoup de monde sur le bord de la route, c'est vraiment unique cette course!!
Je passe au 5km un peu en avance sur le temps, 4'53"/km!
Je garde ce rythme qui me convient bien et je continue ma traversée de Paris.
Ce qui me troue le cul sur ce genre de courses, c'est de voir des mecs en souffrance avant même les 10kms... Les mecs ils soufflent comme des malades, tout rouges tout transpirants... alors qu'ils n'ont même pas fait 1/4 de la course...!
10ème km : Tout va très bien, je maintiens le rythme sans problème et je prends mon premier gel et de l'eau.
On est maintenant dans le bois de Vincennes, il y a moins de spectateurs, mais plus de verdure, c'est sympa aussi!
13ème km : Le début des ennuis... Enfin pas vraiment, car pour le moment ça ne me gêne pas, mais je sens un point dans ma fesse gauche.
15ème : Toujours dans mon rythme, mais j'ai toujours ce point dans la fesse et du coup je cogite...
Heureusement, j'ai régulièrement vos p'tits messages sur ma Garmin! (franchement, c'est génial ça, j'avais l'impression de pas être tout seul!)
On revient ensuite dans Paris, avec à nouveau plein de monde sur les bords de la route, c'est chouette!
Passage au semi : Je suis toujours dans la même moyenne, un vrai métronome, j'suis bien, mais le point dans ma fesse s'étend un peu et la douleur commence à me gêner un peu...
Après un deuxième passage par Bastille, on attaque les quais de Seine... Pas facile ce passage, c'est une succession de petites montées et descentes le long de la Seine et passant dans des tunnels... J'aime pas trop, mais je négocie bien et je garde mon rythme de croisière.
26ème km, en plein dans l'enchainement des tunnels, le soleil commence à chauffer, ma montre vibre, je lève le poignet pensant lire un de vos messages...
... Pffff l'enfoiré, moi il me reste encore 16 bornes...Eurosport : Mark Korir s'impose sur le Marathon de Paris en 2h0548"!
28ème km, on quitte les quais de Seine, tout va bien je suis toujours sur ma moyenne de 4'53"/km, pas de grosse fatigue, la douleur dans la fesse gauche ne m'empêche pas de courir, je commence à me projeter sur mon temps final... patience jeune Padawan, c'est encore trop tôt!
30ème km, on retrouve un peu d'ombre, ça fait du bien. Je suis toujours dans les temps, mais la douleur commence à me gêner.
32ème km, là ça devient dur, la douleur irradie dans le bas du dos et toute la jambe...
33ème km, ça fait 3 km que je ralentis car la douleur m'empêche de courir correctement. Je cours en 5'10...
34ème km, surtout ne pas marcher, sinon c'est mort, je ne pourrais plus repartir...
35ème km, la douleur est trop forte, je m'arrête sur le bord de la route, je m'étire, je marche, je m'étire, je marche, j'essaye de courir... trop mal...
36ème km, je viens de mettre 11'21" pour faire ce km entre marche et étirements... Mon objectif de chrono vient de s'envoler, maintenant l'objectif c'est de finir...!
A partir de là, et jusqu'à l'arrivée, je vais alterner marche/course lent. Dès que je cours un peu trop vite, la douleur est trop forte...
Le plus énervant c'est tous ces gens sur le bord de la route qui veulent bien faire et qui me disent : " Allez, on ne craque pas, il ne faut pas marcher!!" J'peux pas, j'ai mal!!!!
Je vais finir les 7 derniers kms en alternant marche/course selon la douleur, et je passe la ligne avec un sentiment mêlé de soulagement/frustration/satisfaction...
3h52, c'est pas catastrophique compte tenu que j'ai marché, mais c'est bien loin des 3h30 prévues...
Content d'avoir pu finir mon marathon après la galère d'il y a 4 ans, mais frustré car j'ai vraiment la sensation de ne pas avoir pu tout donner...
J'avais fait une bonne prépa (hormis la grippe), je sentais que les jambes étaient là, et tant d'investissement pour être gêné par une blessure, c'est rageant...
Mais c'est le jeu du marathon... Il faut faire avec.
Du coup, le dimanche aprèm, j'étais pas trop crevé comme j'ai pu l'être par exemple après certains grands raids, ou même après le semi (j'ai fait la loque dans le canap toute l'aprem), alors que là après le marathon j'avais bien la forme, ce qui me frustrait encore plus...
Bref, j'ai bien profité de mes gonzesses le dimanche aprèm, et j'me suis bu une bonne bière le soir!!
Le lundi, je marchais comme un vieux, mais bon normal 42kms ça fait des courbatures...!
Je suis allé voir un pote kiné du sport (qui a bossé dans des clubs pros de rugby et foot), et on a fait une séance d'1h.
Il m'a dit qu'en fait le muscle fessier était spasmé, et que la contraction pouvait appuyer sur le nerf sciatique ce qui explique l'irradiation de la douleur dans la jambe et le bas du dos.
La bonne nouvelle c'est que ce n'est pas pathologique, donc ça ne va pas forcément me le refaire. Il m'a dit que ça peut arriver par exemple quand on court sur un terrain chaotique, en voulant éviter un trou ou un obstacle, on fait un mouvement brusque, le muscle se contracte par réflexe, mais ne se décontracte pas, il reste spasmé, d'où la douleur...
Finalement, après 1h d'étirement et autres traitements (notamment une technique interdite aux kinés en France, mais autorisée dans la plupart des pays européens, sur le principe de l'acupuncture, sauf qu'au lieu de rester en superficie, l'aiguille va pénétrer dans le muscle et piquer pile sur la contraction douloureuse, et par réflexe, le muscle se contracte à nouveau et se détend...), je suis sorti sans ma douleur dans la fesse gauche...!! Un magicien!!
Bon, j'ai quand même eu des courbatures aux jambes jusqu'au mercredi, mais ça c'est normal
Du coup, je serais obligé de refaire un marathon un de ces 4 pour aller chercher mon objectif!
» Training IM
» UTBV - 11 et 12 octobre 2019
» séance 21
» séance 20
» Plan trail court - post marathon
» séance 19
» séance 18
» S14 - Du 01/04/19 au 7/04/19